Le CESE a rendu son avis consultatif aujourd'hui dans sa séance plénière du 26 mars. L'avis a été voté avec 152 pour, 3 contre et 1 abstention.

Si le CESE pose de nombreuses questions sur le financement prévu et s'interroge s'il est vraiment « à la hauteur de ces objectifs », s'il suggère de nombreuses pistes pour améliorer notamment la gouvernance et la coordination, il n'y a pas vraiment de suggestions pratiques sur ce qui peut être fait pour aider efficacement les 4, 3 millions d'aidants qui s'occupent aujourd'hui d'un proche âgé de 60 ans et plus, que ce soit en raison de maladie, d'handicap ou de dépendance. Les rapporteurs notent à juste titre que « le projet de loi fondé sur le respect des droits fondamentaux des personnes âgées, sur leur maintien à domicile, sur une volonté de rompre leur isolement, de les insérer pleinement dans la société est ambitieux », mais cette phrase n'est pas appliquée aux aidants familiaux et aidants proches qui eux tout autant peuvent souhaiter voir leurs droits fondamentaux respectés, leur isolement évité, leur intégration dans les décisions prise en compte. Aucun commentaire n'a été fait sur les sommes spécifiquement allouées aux aidants, qu'il s'agisse de leur répit ou de la prise en compte de leur hospitalisation, ou encore sur la nécessaire intégration dans la Stratégie Nationale de Santé de mesures de prévention sur la santé des aidants.

Le projet de loi va être maintenant présenté au Conseil des ministres du 9 avril.

Emilie, aidante engagée